Nintendo poursuit sans relâche sa lutte contre le piratage de ses jeux et consoles.
Le géant japonais a récemment déposé une requête auprès du tribunal fédéral de Seattle pour demander 4,5 millions de dollars de dommages et intérêts à James “Archbox” Williams, un pirate américain bien connu dans la communauté du hacking de la Switch. L’affaire, qui remonte à 2024, illustre la stratégie implacable de Nintendo face à toute atteinte à sa propriété intellectuelle.
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Une affaire de piratage qui remonte à 2024
Nintendo avait déjà engagé des poursuites contre James Williams l’année dernière, l’accusant d’avoir mis en ligne et distribué illégalement des copies de jeux Switch via plusieurs sites surnommés “pirate shops”. L’homme aurait également joué un rôle actif dans la communauté SwitchPirates sur Reddit, où il partageait des méthodes et outils pour contourner les protections de la console.
Grâce à une enquête minutieuse, Nintendo est parvenu à retrouver Williams dans la région de Phoenix (Arizona), notamment à partir de ses publications sur les réseaux sociaux et de données issues de réparations de consoles effectuées sous son nom. Malgré une convocation officielle, il n’a jamais répondu ni comparu devant la justice, entraînant un jugement par défaut en faveur de Nintendo à la fin de 2024.
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Nintendo veut frapper fort avec 4,5 millions de dollars de dommages
Dans un nouveau dépôt de plainte en octobre 2025, Nintendo réclame 4,5 millions de dollars à Williams, estimant que ses activités ont causé un préjudice financier important. Selon les documents, le pirate n’a pris aucune mesure pour contester le jugement initial, tout en continuant à ignorer les injonctions du tribunal.
Cette nouvelle action s’inscrit dans la continuité d’une série de procédures engagées par Nintendo ces dernières années. Plus tôt en 2025, la société avait déjà remporté une victoire en justice contre Modded Hardware, un site spécialisé dans la vente d’accessoires modifiés, pour un montant de 2 millions de dollars.
Une lutte renforcée contre le piratage mondial
Nintendo mène également un combat à plus grande échelle. En juillet 2025, le site NSw2u, l’un des plus gros portails de jeux piratés de la Switch, a été fermé par le FBI en collaboration avec les autorités néerlandaises. Si le rôle direct de Nintendo n’a pas été confirmé, il est clair que la firme coopère étroitement avec les forces de l’ordre internationales.
En parallèle, la Switch 2, sortie plus tôt cette année, intègre désormais des protections internes capables de bloquer toute console suspecte. Ces mesures visent à dissuader les utilisateurs de modifier leur système ou d’utiliser des copies illégales.
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Avec cette nouvelle affaire, Nintendo montre une fois encore qu’elle ne tolère aucune entorse à la loi. Son objectif est clair : protéger ses licences emblématiques et préserver l’intégrité de son écosystème face à un piratage toujours plus sophistiqué.
