Après une phase bêta de deux mois, Google a officiellement lancé Jules, son agent de codage alimenté par l’intelligence artificielle.
Intégré à Google Cloud et GitHub, ce nouvel outil promet d’accélérer le travail des développeurs grâce à des tâches automatisées, tout en s’adaptant aux besoins concrets des projets.
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Un assistant de codage autonome et asynchrone
Jules se distingue des autres outils d’IA pour développeurs comme Cursor ou Windsurf par son fonctionnement asynchrone. Une fois une tâche lancée, l’utilisateur peut fermer son ordinateur et revenir plus tard : Jules aura continué le travail en arrière-plan. Cela le rend particulièrement utile pour les développeurs professionnels souhaitant déléguer certaines étapes tout en se concentrant sur d’autres aspects du projet.
Basé sur Gemini 2.5 Pro, Jules peut cloner des dépôts GitHub, configurer des environnements de développement dans le cloud de Google, corriger du code, ou encore proposer des améliorations de façon autonome.
Des fonctionnalités enrichies et un accès structuré
Avec sa sortie de bêta, Jules bénéficie désormais d’un système de tarification par paliers. Un plan gratuit permet jusqu’à 15 tâches quotidiennes, tandis que les formules payantes (Google AI Pro à 19,99 $/mois et Ultra à 124,99 $/mois) offrent jusqu’à 20 fois plus de tâches simultanées. Ces choix ont été définis sur la base des retours utilisateurs pendant la bêta.
Parmi les nouveautés, Google a introduit une fonctionnalité appelée “Environment Snapshots”, permettant de sauvegarder les dépendances et scripts d’installation pour gagner du temps sur les tâches répétitives. Une intégration plus poussée avec GitHub permet aussi à Jules de créer automatiquement des pull requests.
Respect de la vie privée et accessibilité mobile
Face aux préoccupations croissantes autour des données sensibles, Google a précisé sa politique de confidentialité. Les données provenant de dépôts publics peuvent être utilisées pour l’entraînement, mais celles issues de projets privés ne sont ni exploitées ni partagées. Aucun changement de fond n’a été apporté, mais la formulation a été clarifiée pour rassurer les utilisateurs.
Autre fait notable : près de 45 % des utilisateurs accèdent à Jules depuis un appareil mobile, selon SimilarWeb. Bien qu’aucune application mobile dédiée ne soit encore disponible, la version web est accessible depuis les smartphones, ce qui élargit considérablement l’usage de l’outil.
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Vers une adoption massive par les équipes de Google
Google affirme déjà utiliser Jules en interne pour certains projets, et prévoit de généraliser son usage à de nombreuses équipes. Sa capacité à générer automatiquement du code, corriger des bugs ou créer des documents techniques en fait un partenaire de choix pour les développeurs en quête de productivité.
Avec ce lancement officiel, Google confirme son ambition de jouer un rôle central dans l’avenir du développement logiciel assisté par l’IA.
