Le réalisateur Danny Boyle, connu pour son approche innovante du cinéma, a fait sensation en décidant de filmer son nouveau projet, 28 Years Later, avec des iPhones.
Après avoir utilisé des caméras numériques Canon pour le film original 28 Days Later, qui l’a propulsé sous les feux des projecteurs, il a choisi une technologie plus accessible pour la suite. En utilisant des iPhones et une configuration spéciale, Boyle a créé un film d’action brut, tout en maintenant une certaine légèreté et souplesse de tournage.
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Le choix des iPhones pour filmer l’action
Pour 28 Years Later, Danny Boyle et son équipe ont utilisé une technologie surprenante : les iPhones, et plus précisément des modèles Pro Max, montés sur un rig pouvant supporter jusqu’à 20 appareils à la fois. Ce choix était motivé par la flexibilité et la rapidité que ces appareils offraient, un avantage important lors des scènes d’action rapides. Selon Boyle, ce montage a permis de créer ce qu’il a décrit comme un “bullet time à petit prix”, en capturant des scènes d’action sous plusieurs angles simultanément.
Les iPhones ont aussi permis d’apporter une touche réaliste et dynamique à l’histoire, avec des scènes filmées de manière à accentuer la tension et la brutalité des zombies, tout en offrant un plus grand contrôle créatif avec un équipement minimaliste. En effet, il a également souligné l’importance de ne pas être encombré par du matériel lourd, ce qui a facilité les déplacements rapides dans des lieux spécifiques qu’il souhaitait capturer pour conserver leur authenticité, comme dans les paysages reculés de Northumbria, parfaits pour une ambiance post-apocalyptique.
La philosophie du tournage avec un équipement léger
Boyle, qui avait déjà fait preuve d’innovation avec l’utilisation des Canon numériques dans 28 Days Later, a également cherché à réduire au maximum le matériel de tournage pour 28 Years Later. Le principal objectif était de capturer l’authenticité de certains lieux tout en restant agile et discret, notamment dans des régions où l’influence humaine était minimale. L’utilisation d’iPhones permettait de se déplacer rapidement et d’explorer des zones peu accessibles avec des caméras conventionnelles. L’équipement léger et portable était d’autant plus pertinent dans des décors naturels que Boyle tenait à capturer sans altérer leur caractère.
La touche Apple dans le cinéma
Le choix des iPhones pour filmer 28 Years Later est un clin d’œil à la relation de Boyle avec Apple, ayant réalisé précédemment un biopic sur Steve Jobs. En plus des iPhones, Boyle a opté pour des accessoires qui permettaient de désactiver certaines fonctions automatiques, comme la mise au point, pour garantir une prise de vue manuelle plus précise. Cette interaction avec la technologie a apporté au film une esthétique particulière et a permis de se démarquer des autres productions de genre.
