Le nouvel album de Beyoncé, Cowboy Carter, ne cesse de faire parler de lui depuis sa sortie.
Salué comme la meilleure musique que l’artiste ait jamais créée, cet opus brise des records sur les plateformes de streaming et se distingue par une prise de position inattendue de la star contre l’utilisation croissante de l’intelligence artificielle dans la musique.
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Retour aux sources musicales
Dans un monde en perpétuelle évolution, Beyoncé exprime son désir de retrouver une connexion profonde avec la pureté de la création musicale. La joie de créer de la musique, c’est qu’il n’y a pas de règles. Plus je vois le monde évoluer, plus je ressens une connexion profonde avec la pureté. Avec l’intelligence artificielle, les filtres numériques et la programmation, je voulais revenir aux vrais instruments, confie Beyoncé. Cette déclaration n’est pas anodine, venant d’une artiste qui accorde peu d’interviews, soulignant l’importance de chaque commentaire sur son nouvel album.
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L’IA et le vol d’œuvre artistique
La technologie IA, capable de générer de nouvelles pistes en quelques minutes et d’imiter la voix des artistes de manière convaincante, suscite une vive opposition. La formation de ces modèles IA sur le travail des artistes sans leur consentement pose un problème éthique majeur, particulièrement pour les musiciens émergents qui luttent déjà pour se faire une place dans une industrie impitoyable. La prise de position de Beyoncé contre l’IA s’inscrit dans une lutte plus large contre le vol et l’appropriation des œuvres d’art sans consentement.
Cowboy Carter : plus qu’un album, une leçon d’histoire
Bien que Cowboy Carter ne discute pas explicitement de l’IA, l’album aborde déjà la question du vol et de l’appropriation des œuvres sans consentement. Beyoncé y donne une leçon d’histoire sur les contributions des musiciens noirs à la musique country, souvent considérée à tort comme représentant la culture blanche du Sud. Le titre de l’album lui-même fait référence à l’appropriation de la musique noire au profit des Blancs, tout en soulignant la marginalisation continue des artistes noirs dans la musique country.
L’album comprend des moments où Willie Nelson, icône de la country âgée de 90 ans, apparaît dans une émission de radio nommée Smoke Hour, ajoutant une couche de signification à l’ensemble, surtout à la lumière de l’incident de la radio de l’Oklahoma refusant de diffuser Texas Hold ‘Em de Beyoncé.
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Dans cet univers musical que Beyoncé crée avec Cowboy Carter, les juke-box et la radio reviennent à la mode, les musiciens noirs peuvent explorer librement les genres musicaux de leur choix, et l’art de chacun est respecté et valorisé sans être volé. Cet album ne se contente pas de marquer un retour aux sources musicales, il s’affirme comme un manifeste puissant contre les dangers de l’appropriation et de l’automatisation dans l’art.