Meta et Universal Music Group (UMG) ont récemment annoncé l’extension de leur accord de licence musicale, un partenariat stratégique qui permet aux utilisateurs de partager les chansons du vaste catalogue d’UMG sur les plateformes de Meta, y compris Facebook, Instagram, WhatsApp, Horizon et Threads.
Cependant, la nouveauté de cet accord réside dans leur engagement commun à lutter contre les contenus générés par intelligence artificielle (IA) non autorisés, une menace grandissante pour l’industrie musicale.
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Protéger les droits des artistes face à l’IA
Le phénomène des contenus musicaux générés par IA, souvent sans le consentement des créateurs originaux, est en pleine expansion. Ces contenus sont produits par des systèmes d’IA qui scrapent les œuvres des artistes pour créer de nouvelles compositions, parfois impossibles à distinguer des originales. Cette utilisation non autorisée des œuvres a suscité des préoccupations majeures dans l’industrie musicale. Michael Nash, directeur numérique et vice-président exécutif d’UMG, a souligné l’importance de ce nouvel accord pour protéger les droits des artistes à l’ère numérique, déclarant : « Nous devons travailler ensemble pour protéger les droits des artistes et des compositeurs aujourd’hui et à l’avenir ».
L’héritage des conflits passés
Cet accord intervient après une période de tensions entre UMG et TikTok, qui avait conduit à la suppression temporaire du catalogue d’UMG de la plateforme. Ce conflit a mis en lumière les défis auxquels l’industrie musicale est confrontée avec l’émergence de l’IA. UMG, en exprimant ses préoccupations concernant la sécurité en ligne et l’utilisation de l’IA, a clairement établi que la protection des droits d’auteur reste une priorité absolue. Le nouvel accord avec Meta renforce cette position en intégrant une stratégie proactive pour prévenir l’utilisation non autorisée des œuvres des artistes.
Une approche éthique de l’IA chez Meta
Meta, quant à elle, s’efforce de démontrer un usage responsable de l’IA dans la création musicale. La société a développé des modèles d’IA, tels que MusicGen, AudioCraft et Jasco, spécifiquement formés avec de la musique sous licence ou détenue par Meta. Bien que ces outils offrent des possibilités innovantes pour la création musicale, Meta reconnaît également les risques de détournement, comme la création de deepfakes vocaux, et s’engage à minimiser ces dangers tout en respectant les droits des créateurs. Cet engagement montre la volonté de Meta de collaborer étroitement avec des partenaires comme UMG pour garantir un usage éthique et respectueux des nouvelles technologies dans le domaine musical.
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L’accord renouvelé entre Meta et Universal Music Group marque une étape cruciale dans la protection des droits d’auteur à l’ère de l’intelligence artificielle. En s’engageant ensemble contre les contenus générés par IA non autorisés, les deux géants montrent la voie vers un environnement numérique plus sûr et plus respectueux des droits des créateurs. Ce partenariat souligne l’importance de collaborations solides et proactives pour naviguer dans les défis complexes que posent les nouvelles technologies à l’industrie musicale.