Le litige entre des artistes et des entreprises fournissant des générateurs d’images et de vidéos basés sur l’IA a pris une nouvelle tournure.
Stability AI, Midjourney, Runway et DeviantArt ont déposé des motions pour rejeter entièrement le cas. Ces entreprises cherchent à prouver qu’elles ne sont pas responsables des violations du droit d’auteur alléguées par les artistes.
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Les arguments des entreprises : Une contestation solide
Les avocats de Stability AI, Midjourney, Runway et DeviantArt ont déposé plusieurs motions, dont certaines visent à rejeter le cas dans son ensemble. Les entreprises cherchent à introduire de nouvelles preuves pour démontrer que le cas de violation du droit d’auteur devrait être abandonné. Les artistes, représentés par des avocats, prétendent que les modèles d’IA reproduisent leurs œuvres sans autorisation, violant ainsi leurs droits d’auteur.
Les points cruciaux des entreprises :
DeviantArt, à part dans cette affaire, affirme ne pas être un fabricant d’IA, et son inclusion dans le procès semble inappropriée. Runway souligne qu’elle ne stocke aucune copie des images originales utilisées pour l’entraînement, tandis que Stability AI insiste sur le fait que ses modèles d’IA ne sont pas des “œuvres contrefaisantes”. Midjourney se défend contre les messages Discord de son fondateur, arguant que les artistes cités n’ont jamais explicitement soutenu leur plateforme.
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Les arguments juridiques : Photocopieurs vs IA
Les entreprises comparent l’utilisation de leurs modèles à celle d’un photocopieur, soulignant que la technologie en elle-même n’est pas coupable d’infraction. Elles affirment que leurs modèles ne reproduisent pas directement les œuvres originales des artistes et que les utilisateurs doivent explicitement les instruire pour le faire. De plus, elles soulignent que les modèles d’IA ne stockent pas les œuvres originales utilisées pour l’entraînement.
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Les enjeux pour l’industrie de l’IA et des droits d’auteur
Cette affaire met en lumière les défis juridiques et éthiques posés par l’utilisation de l’IA dans la création artistique. L’issue du procès pourrait avoir des implications importantes pour l’avenir de l’industrie de l’IA et des droits d’auteur. Les entreprises impliquées espèrent voir le cas rejeté avant la date du procès. L’affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité des fabricants d’IA dans l’utilisation de modèles basés sur des œuvres protégées par le droit d’auteur. La comparaison avec les photocopieurs souligne la nécessité de clarifier la frontière entre la technologie en tant que telle et son utilisation potentiellement litigieuse.
En conclusion, le monde juridique et technologique observe attentivement l’évolution de cette affaire, car elle pourrait influencer la manière dont les créateurs et les entreprises abordent la collaboration avec l’IA. L’équilibre entre l’innovation technologique et la protection des droits d’auteur reste au cœur de ce débat complexe.