La startup de recrutement par intelligence artificielle (IA) Mercor, fondée en 2023 par trois jeunes entrepreneurs de 21 ans, a réussi un tour de table impressionnant.
L’entreprise vient de lever 100 millions de dollars lors d’une série B, portant sa valorisation à 2 milliards de dollars, soit huit fois sa précédente estimation.
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Une levée de fonds spectaculaire
Menlo Park-based Felicis a dirigé ce tour de financement, avec la participation d’investisseurs de renom tels que Benchmark, General Catalyst, DST Global et Menlo Ventures. Cette levée de fonds marque une ascension fulgurante pour Mercor, qui avait précédemment levé 3,6 millions de dollars en amorçage en 2023 et 32 millions en série A en 2024. Parmi ses soutiens figurent des figures emblématiques de la tech comme Peter Thiel, Jack Dorsey et Adam D’Angelo.
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Une plateforme innovante pour le recrutement
Mercor se distingue par l’utilisation de l’IA pour optimiser et automatiser le processus de recrutement. Sa plateforme analyse les CV, effectue des entretiens par IA et gère la paie des employés. Les recruteurs n’ont qu’à télécharger une description de poste, et le système d’IA se charge de proposer les meilleurs candidats. Selon la startup, son système réduit les biais humains dans le recrutement, bien que cette affirmation fasse débat. Parmi ses clients, Mercor compte déjà des entreprises influentes comme OpenAI.
Les chercheurs d’emploi passent un entretien IA de 20 minutes, permettant de créer un profil basé sur leurs compétences. Ensuite, le système les met en relation avec des offres d’emploi adaptées, qu’il s’agisse de postes à temps plein, à temps partiel ou en freelance.
Une croissance exponentielle et un marché en expansion
L’expansion rapide de Mercor est soutenue par une demande accrue pour des talents qualifiés, en particulier dans le domaine de l’IA. Son chiffre d’affaires a connu une augmentation spectaculaire, atteignant un taux de revenu annuel de 75 millions de dollars. L’entreprise prélève des commissions sur les recrutements effectués par sa plateforme, un modèle qui a séduit les cinq plus grands laboratoires d’IA mondiaux.
Si les ingénieurs en logiciel restent les plus recherchés sur la plateforme, Mercor s’adresse désormais à un public plus large, incluant des consultants, des chercheurs, des avocats, des banquiers et des même des médecins. L’Inde est actuellement sa principale source de talents, suivie par les États-Unis, tandis que l’Europe et l’Amérique du Sud connaissent une forte croissance.
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Un avenir redéfini par l’IA
Malgré les critiques sur l’automatisation excessive du recrutement et les craintes de perte d’emplois, le PDG Brendan Foody défend sa vision. Selon lui, Mercor permet de mieux déterminer quels emplois doivent être occupés par des humains dans une économie de plus en plus automatisée. Il estime que la nature du travail évolue vers des missions plus courtes et spécialisées, où les employeurs recherchent les meilleurs talents plutôt que de se limiter à leurs employés en interne.
