Kai Chen, un chercheur canadien qui a travaillé sur le modèle GPT-4.5 d’OpenAI, a récemment été confronté au refus de sa demande de carte verte après avoir vécu aux États-Unis pendant 12 ans.
Ce refus soulève des préoccupations concernant les politiques d’immigration et leur impact sur l’industrie technologique, en particulier dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), où la collaboration internationale est essentielle.
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Un rejet qui touche l’industrie de l’IA
Le refus de la carte verte de Kai Chen illustre un problème croissant pour les chercheurs étrangers aux États-Unis. Bien que cette décision n’affecte pas son emploi, Chen devra désormais travailler à distance depuis Vancouver en attendant que la situation soit réglée. Son travail sur GPT-4.5, un modèle phare d’OpenAI, a été crucial pour l’avancement de l’entreprise. Pourtant, cette décision met en lumière la manière dont les politiques d’immigration peuvent nuire à la fluidité du travail des talents internationaux, qui sont essentiels au développement technologique. La situation est d’autant plus inquiétante dans un domaine aussi compétitif que l’IA, où les retards peuvent avoir un impact considérable.
Les défis des chercheurs étrangers
L’industrie technologique américaine dépend largement des talents étrangers, en particulier dans des domaines spécialisés comme l’IA. OpenAI, par exemple, a déposé plus de 80 demandes de visa H-1B l’année dernière. Ces visas permettent à des entreprises américaines de recruter des travailleurs étrangers dans des métiers spécialisés. Cependant, avec l’augmentation des exigences administratives, le nombre de demandes refusées pourrait grimper, menaçant ainsi l’équilibre et la compétitivité des entreprises comme OpenAI. Le refus de la carte verte de Chen fait écho à des cas similaires où des chercheurs se voient contraints de quitter le pays, affectant directement le développement de projets technologiques majeurs.
L’impact sur le développement de l’IA aux États-Unis
L’intelligence artificielle, un secteur où les États-Unis ont longtemps été leaders, repose en grande partie sur les contributions de chercheurs internationaux. Une étude de Georgetown a révélé que 66 % des 50 startups les plus prometteuses dans le domaine de l’IA étaient fondées par des immigrants. L’immigration joue un rôle crucial dans la croissance de ce secteur. Le refus de la carte verte de Chen soulève des questions sur l’avenir de l’IA aux États-Unis et sur les risques de voir des talents fuir vers d’autres pays offrant de meilleures opportunités.
Le cas de Kai Chen n’est qu’un exemple parmi d’autres de la manière dont les politiques d’immigration peuvent freiner le développement technologique aux États-Unis. Si ces obstacles persistent, ils risquent d’affaiblir la position dominante de l’Amérique dans le domaine de l’IA et d’encourager la fuite des cerveaux vers d’autres nations.