La récente controverse autour de l’art généré par intelligence artificielle (IA) et le monde de l’animation japonaise a atteint un point culminant avec un échange piquant entre Óscar Bartolomé, un fervent partisan de l’art IA, et un animateur officiel de One Piece.
Ce dernier, dans une démonstration éloquente de talent et de passion pour son métier, a offert une réplique mémorable à une critique qui dévalorisait le travail des artistes traditionnels.
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Le débat viral sur X
L’origine de cette confrontation remonte à un fil sur X où Bartolomé présentait ses œuvres d’art IA, notamment une image de Saori Kido de Saint Seiya. Ce fil a gagné en notoriété, non pas pour la qualité des œuvres présentées, mais pour une plainte de Bartolomé concernant l’usage de ses images par d’autres, soulevant des questions sur le droit d’auteur et la légitimité de l’art IA. La situation s’est envenimée lorsque Bartolomé a dénigré les artistes traditionnels s’opposant à l’IA, affirmant que leur résistance était vaine face à l’avancée inéluctable de la technologie.
La réplique d’un animateur dévoué
La réponse de José B. Rebolledo, animateur pour One Piece, a marqué un tournant dans ce débat. Face à une critique de Bartolomé sur la qualité de son art IA de Monkey D. Luffy, Rebolledo a conseillé à Bartolomé d’apprendre les bases du dessin et de la colorisation. Bartolomé, méprisant, a rétorqué que Rebolledo ne pourrait jamais égaler son œuvre d’IA. En riposte, Rebolledo a publié une capture d’écran de son nom dans les crédits de One Piece, soulignant son expertise et sa contribution réelle à l’industrie de l’animation, bien au-delà des capacités d’une IA.
La Continuité de la controverse autour de l’art IA
L’échange entre Bartolomé et Rebolledo reflète la controverse persistante sur l‘utilisation de l’art IA dans le secteur créatif. Des personnalités comme Tomohisa Taguchi et Eiichiro Oda ont exprimé des opinions divergentes sur le rôle de l’IA dans l’animation, témoignant de la complexité du sujet. Alors que certains voient dans l’IA une opportunité d’innovation, d’autres craignent qu’elle ne dévalue le travail artistique et ne menace les emplois des créateurs traditionnels.
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Ce débat sur l’art IA versus l’art traditionnel dans l’animation japonaise soulève des questions fondamentales sur l’avenir de la créativité humaine face au progrès technologique. La défense passionnée de l’art traditionnel par Rebolledo rappelle l’importance de reconnaître et de valoriser le talent humain dans un monde où l’IA gagne du terrain. La controverse est loin d’être résolue, mais cet échange offre un aperçu précieux des tensions et des potentiels de collaboration entre l’homme et la machine dans le domaine de l’art et de l’animation.
