Cette semaine, Perplexity a répondu aux accusations de News Corp, qui l’accuse de violation massive de droits d’auteur concernant le contenu de Dow Jones et du New York Post.
À travers un article de blog, Perplexity critique les intentions des entreprises médiatiques dans leur opposition aux technologies d’IA, affirmant qu’elles souhaiteraient que ce type de technologie n’existe pas. Dans cet article, nous explorons les points principaux soulevés par Perplexity dans cette réponse publique.
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Une critique directe de l’industrie médiatique
Dans sa réponse, Perplexity dénonce ce qu’il considère comme un refus de la part des entreprises médiatiques de s’adapter aux évolutions technologiques. Selon le blog de Perplexity, « près de trois douzaines de procès ont été intentés contre les outils d’IA générative » par des entreprises médiatiques cherchant à protéger des informations qu’elles estiment leur appartenir. Perplexity voit dans ces actions en justice une volonté de conserver le monopole sur les faits rapportés publiquement, un choix qu’il juge « fondamentalement irréaliste et contre-productif ».
Des partenariats qui remettent en question les accusations
Perplexity souligne que certaines entreprises médiatiques ont des partenariats avec des entreprises d’IA, ce qui nuance les accusations portées à son encontre. Par exemple, News Corp collabore avec OpenAI pour diffuser le contenu de ses journalistes via ChatGPT, et Perplexity mentionne également des accords de partage de revenus avec des publications prestigieuses telles que Time, Fortune, et Der Spiegel. Perplexity considère que le problème ne réside pas dans l’existence de ces outils, mais plutôt dans le modèle économique proposé par les entreprises d’IA, que certaines entreprises médiatiques ne trouvent pas suffisamment avantageux.
Une défense contre les accusations de reproduction massive
Dans son blog, Perplexity conteste également la description de son fonctionnement par News Corp. Contrairement aux affirmations de ce dernier, Perplexity affirme ne pas reproduire intégralement le contenu des articles. De plus, la startup déclare avoir répondu aux sollicitations de News Corp, alors même que la plainte affirme le contraire. Perplexity va plus loin en qualifiant certains exemples cités dans la plainte de “salaces”, laissant entendre qu’ils pourraient être déformés ou exagérés pour influencer l’opinion publique.
Bien que Perplexity semble dévier des accusations directes dans sa réponse publique, ses futurs documents judiciaires pourraient apporter davantage de précisions sur cette affaire complexe. En attendant le déroulement du procès, cette confrontation met en lumière les tensions grandissantes entre l’industrie médiatique et le développement des technologies d’IA générative.