Dans un récent article du Financial Times, Sam Altman, PDG d’OpenAI, a été suivi dans sa cuisine pour la série « Lunch with the FT » le magnat de la tech .
L’occasion, en apparence anodine, de découvrir une facette plus intime du visage de l’intelligence artificielle mondiale. Mais ce qui aurait pu être un portrait sympathique a rapidement glissé vers la satire culinaire. Altman, tout en préparant un plat de pâtes à l’ail et une salade, a utilisé la mauvaise huile d’olive — une erreur apparemment mineure, mais que le journal n’a pas laissée passer.
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L’huile d’olive mal employée : un sacrilège pour les connaisseurs
Altman utilise la marque Graza, prisée sur les réseaux sociaux pour ses bouteilles modernes. La gamme comprend deux versions : Sizzle, destinée à la cuisson, et Drizzle, plus chère, réservée aux touches finales. Problème : Altman a utilisé la Drizzle pour faire revenir de l’ail à la poêle. Une hérésie pour les amateurs de gastronomie, car cette huile délicate perd toute sa saveur une fois chauffée. Le journal ironise : c’est comme faire bouillir du basilic frais ou jeter des billets de banque dans une poêle.
Une métaphore involontaire de la Silicon Valley
Au-delà de la cuisine, cette bévue a rapidement été interprétée comme un reflet de la mentalité startup. Altman, dont l’entreprise a levé 40 milliards de dollars tout en enregistrant des pertes colossales (près de 5 milliards en 2024), semble appliquer la même logique à ses finances qu’à son huile d’olive : dépenser beaucoup sans toujours comprendre comment maximiser l’efficacité. Le parallèle est tentant : mal utiliser une ressource précieuse, qu’elle soit culinaire ou financière, devient un symbole de gaspillage mal informé.
Comment la structure hybride d’OpenAI influence-t-elle les décisions de Sam Altman en tant que PDG ?
Le détail qui en dit long
Si Altman n’est bien sûr pas chef cuisinier, l’erreur n’est pas passée inaperçue. Car dans un monde où chaque geste de figures publiques est scruté, ce petit faux pas devient une scène révélatrice. L’homme qui défend une IA capable d’écrire des poèmes, résoudre des équations et transformer le monde, ne sait pas distinguer deux types d’huile d’olive. Un détail ? Peut-être. Mais dans une époque obsédée par la précision, cela fait désordre. Altman nous rappelle que la technologie peut aller vite — mais qu’un bon plat, comme une bonne décision, demande de connaître les bons ingrédients.