En 2024, les craintes autour de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour manipuler les élections ont suscité de nombreux débats.
Cependant, Meta affirme que sur ses plateformes comme Facebook, Instagram et Threads, l’impact de l’IA dans la propagation de la désinformation électorale a été minimal. Dans cet article, nous explorons les déclarations de Meta, les mesures prises et les défis à venir.
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Une désinformation contrôlée grâce aux politiques en place
Meta a récemment partagé ses conclusions sur les élections majeures, notamment aux États-Unis, en Europe et dans plusieurs pays comme le Bangladesh, l’Indonésie et le Brésil. Selon la société, moins de 1 % des fausses informations liées aux élections fact-checkées provenaient de contenus générés par l’IA.
Pour prévenir la création de contenus trompeurs, Meta a mis en place des politiques strictes. Par exemple, son générateur d’images Imagine AI a rejeté plus de 590 000 demandes visant à créer des deepfakes de personnalités politiques telles que Joe Biden ou Kamala Harris. Ces actions montrent l’efficacité de leurs mécanismes pour limiter les risques liés à l’IA.
Comment Meta va-t-il transformer l’expérience des entreprises grâce à l’intelligence artificielle ?
Des opérations coordonnées perturbées
Outre les contenus générés par l’IA, Meta a également ciblé des réseaux coordonnés cherchant à diffuser de la propagande ou de la désinformation. La société a démantelé 20 opérations d’influence clandestines à travers le monde, empêchant ainsi des interférences étrangères.
Meta a précisé que l’utilisation de l’IA par ces réseaux n’a pas entravé ses efforts. En se concentrant sur le comportement des comptes plutôt que sur leur contenu, l’entreprise a pu identifier et supprimer ces campagnes, même lorsque des outils d’IA étaient utilisés pour en augmenter la productivité.
Les défis posés par d’autres plateformes
Meta a souligné que la désinformation ne se limite pas à ses plateformes. Par exemple, des vidéos trompeuses sur les élections américaines, liées à des opérations d’influence russes, ont circulé sur des réseaux comme X (anciennement Twitter) et Telegram. Ces déclarations mettent en lumière la nécessité d’une coopération interplateformes pour lutter efficacement contre la désinformation.
Un futur sous surveillance
Meta prévoit de réévaluer ses politiques et d’annoncer des mises à jour dans les mois à venir. Bien que l’impact de l’IA sur la désinformation électorale reste limité pour l’instant, les défis persistent, notamment avec l’évolution rapide des technologies et des stratégies utilisées par les acteurs malveillants.
En conclusion, les efforts de Meta illustrent l’importance d’une vigilance continue et d’outils robustes pour garantir l’intégrité des processus électoraux à l’ère numérique.